Les trains du tertre
 
 
 
 
 

L’un des premiers points à étudier pour l’implantation d’un réseau est le découpage du réseau en cantons. Le terme canton utilisé ici veut avoir le même sens que celui utilisé à la SNCF : un canton est une portion de voie qui en principe ne contient qu’un train. L’entrée du canton est protégé par un feu pouvant présenter le signal voie libre (vert), avertissement (orange) ou canton occupé (rouge). À noter que dans la réalité, le feux rouge (sémaphore) n’exige pas obligatoirement l’arrêt absolu, la marche à vitesse réduite pouvant être possible si les cantons sont longs. Ce qui veut dire alors que deux trains peuvent être dans le même canton.

Tout comme dans la réalité, on peut techniquement avoir besoin de connaître la position d’un train dans un canton avec plus de précision que ce que permet le canton. Ainsi un canton peut être découpé en plusieurs zones de détection. Nous distinguerons :

— les zones de pleine voie constituées d’un morceau de voie sans aiguille ;

— les sections d’arrêt en principe associées à chaque bout des zones de pleine voie ;

— les zones d’aiguilles, pouvant comporter une ou plusieurs aiguilles et éventuellement prolongées par des longueurs de voies.


Chaque zone ou section comporte sa propre alimentation qui sera connectée par le programme de suivi à une source particulière. La détection de la présence d’un véhicule est possible dans chaque zone ou section indépendamment.

Le découpage en canton doit se faire en respect des règles de la SNCF. En pleine voie pas de problème particulier, un canton sera toujours formé d’une zone de pleine voie entourée d’une zone d’arrêt à chaque bout. Une gare est entièrement comprise dans un canton, du moins pour chaque voie qui passe dans la gare. Chaque voie principale de la gare constitue un canton formé d’une zone de pleine voie entourée de sections d’arrêts puis de zones d’aiguilles correspondants aux aiguilles d’entrée de gare.

Si le programme de suivi travaille sur la notion de zone et non pas sur la notion de canton, on risque d’arriver à des situations où deux locos sont dans le même canton (mais pas dans la même zone). Ce n’est pas forcément irréaliste car spécialement en gare il faut permettre lors des manœuvres ce genre de situation. Il faut bien en particulier qu’une locomotive puisse venir atteler une rame qui pourtant occupe sa zone (même si elle n’a pas de motrice). Nous avons mentionné du reste que dans la réalité, en BAL les trains peuvent, sous certaines conditions, franchir un feux rouge (sémaphore).

mercredi 30 septembre 2009

C04 — Découpage du réseau en cantons
 
 
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