Les trains du tertre
 
 
 
 
 

Si l’on analyse bien le problème, on souhaite que dans chaque position les lames d’aiguilles soient maintenues avec une force maximale et que par contre le basculement demande le moins d’effort possible. Or le principe du bistable à ressort comme sur l’article précédent conduit au résultat opposé : le ressort est tendu au maximum entre les deux positions d’équilibres et par contre fournit une force moindre lorsque l’aiguille est positionnée. On arrive ainsi à une situation où le contact des lames d’aiguille est incertain et où les fils à mémoire doivent vaincre une force importante pour faire basculer. Tout le contraire de ce que l’on peut souhaiter. Il faut noter que dans les systèmes réels manuels, c’est un contrepoids qui assure le positionnement des lames et non pas un ressort de sorte que la force appliquée aux lames d’aiguille est maximale lorsqu’elles sont d’un côté ou de l’autre.

Voici l’idée que je suis en train de tester actuellement. La tige de commande des lames est un fil de ressort passant à travers la plate-forme de voie et pouvant se translater par l’intermédiaire d’une coulisse. Cette coulisse est déplacée à droite ou à gauche par deux fils à mémoire de forme par le biais d’un cabestan de sorte que le fil de ressort exerce un effort à droite ou à gauche pour presser les lames d’aiguille sur le rail fixe. En position médiane, le fil de commande est non tendu, les seuls forces à vaincre pour le déplacement sont les forces de frottement. Il faut ajouter à cela un système qui verrouille la coulisse, justement pour que les lames soient plaquées. Ce système de verrouillage peut se réaliser simplement en étudiant soigneusement la géométrie de la coulisse et du cabestan. Le schéma fait comprendre le principe. Il est basé sur la non-réversibilité du mécanisme : une fois en position extrême, un des doigts du cabestan vient se placer sur le méplat en bout de coulisse et l’action de la coulisse sur le cabestan est alors radiale. Le fil de ressort ne peut plus faire translater la coulisse. Les lames sont alors verrouillées.

Voici pour l’idée. Il faut ensuite déterminer de façon plus précise la forme des pièces afin que le système fonctionne sans aléa.

Nous reviendront plus tard sur le sujet.

 

mercredi 30 septembre 2009

C07 — Les moteurs d'aiguilles (2)
 
 
Créé sur un Mac

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