Ce gabarit est composé d’une vis et de deux écrous. La vis est percée en bout d’un trou de Ø 2,5 mm. L’écrou visible sur la photo ci-dessus permet d’appuyer le disque à tronçonner qui coupe la corde à piano. Cette dernière est placée dans le trou en butée au fond ce qui assure la cote. Le réglage de cette dernière est ajustée à 8 mm en vissant plus ou moins l’écrou d’appui. Le contre-écrou bloque le réglage. Ce dispositif permet de réajuster le gabarit car  après tronçonnage de plusieurs axes, le disque à tronçonner use l’écrou comme on le voit bien sur la photo et la longueur ne serait pas maintenue.

Le support du pivot (quantité : 52 pièces)


C’est une plaque en laiton de 25 mm de long tirée d’un plat de 10 mm x 2 mm de section. L’outil ci-dessous est un gabarit permettant de couper à la scie à métaux toutes les pièces en laiton à une longueur constante. Il est composé d’une pièce en acier percée de plusieurs trous dans lesquels on peut placer un clou entrant à frottement dur (des cannelures ont été marquées sur le clou avec un outil de frappe). La distance entre le clou et le bout de la pièce d’acier détermine la longueur de coupe : pour la découpe, le plat de laiton est placé dans l’étau puis le gabarit est maintenu sur la pièce en laiton en butée contre le clou. Au début du sciage, la scie s’appuie sur le bout de la pièce en acier du gabarit. Les différents trous correspondent à des longueurs de coupe différentes, pour les autres pièces servant à la fabrication du levier de commande d’aiguille (voir plus bas sur cette page).

Emmanchement de l’axe sur la base.

Un outil a été réalisé pour assembler facilement le pivot en corde à piano sur sa base. En réalité, la corde à piano a quelques centièmes de millimètres de plus que la cote de 2 mm. En perçant un trou à 2 mm dans la base en laiton, l’emmanchement se fait en forçant ce qui permet d’assujettir l’axe de façon solide. Un chanfrein de 0,2 à 0,3 mm est réalisé dans le laiton pour faciliter l’insertion de l’axe. Afin qu’il se présente bien perpendiculaire lors de l’emmanchement, on utilise la pièce ci-dessous. réalisée dans un bloc d’aluminium, elle présente un trou dans lequel on peut placer l’axe qui coulisse dedans librement. La base en laiton et l’outil muni d’un axe sont placés entre les mors d’un étau pour réaliser l’emmanchement en douceur en resserrant l’étau.

Le levier en T composé de 2 bandes de laiton soudées (quantité : 52 pièces)


On a déjà vu le gabarit de coupe des plats de laiton (section 5 mm x 2 mm). Ces pièces sont soudées à l’étain pour former le T. Différents trous devront être percés ensuite. Un pointage marquant la position de ces trous est réalisé avant soudure.

Voici le résultat obtenu :

Soudure du T.

Un gabarit est réalisé pour souder les deux éléments  du T bien en place. C’est une simple planchette revêtue de mélamine dans laquelle des clous ont été disposés. Une pièce en laiton de 2 mm sert à soutenir la pièce pendant la soudure. La photo montre clairement le dispositif.

Voici les éléments en laiton prêts pour la soudure.

Un gabarit est réalisé pour faire les avant-trous en bonne place. Des goupilles permettent de positionner la lame de laiton en butée sur un côté et en bout. La vis de droite (sur la photo ci-dessous) pousse la pièce en butée vers la gauche tandis que la seconde vis de gauche plaque la pièce bien à plat contre le fer. Le pointage avec un foret se fait par l’autre face à travers les trois trous.

Voici quelques barres horizontales de T avec les avant-trous et des barres verticales avant soudure.

Quelques T prêts pour le perçage.

Les entretoises du moteur (quantité : 156 pièces)


Le moteur dont l’ossature est constituée d’une plaquette de circuit imprimé est vissé sur une plaquette en aluminium avec des entretoises de 8 mm pour l’espacement contenant le mécanisme. N’ayant pas trouvé d’entretoises adéquates à un prix raisonnable, les 156 entretoises sont fabriquées en débitant du tube de laiton de Ø 5 mm extérieur sur 3 mm intérieur. Les tubes sont débités à la scie à une dimension un peu plus grande, puis repris par tournage en bout dans le mandrin de la perceuse pour amener à la longueur à l’estime. Une butée placée au fond du mandrin permet de facilement serrer le tube en place dans le mandrin et d’empêcher tout glissement lors du tournage.

Percer le T pour l’axe de rotation


Ce problème en apparence anodin est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet nous avons vu que l’axe fait 2 mm et quelques centièmes de sorte qu’il rentre à force dans un trou de 2 mm. C’était un avantage pour la fixation sur la base. Cela devient un handicap pour le trou dans le T car ici la pièce doit rester mobile sur l’axe, sans trop de jeu non plus. On ne trouve pas de foret de 2 mm et quelques centièmes. Mon père, mécanicien de formation, a trouvé une solution à ce problème : il a affûté un foret de 2 mm de manière légèrement dissymétrique, la pointe est alors très légèrement décentrée. Un tel foret donne un trou un peu plus grand que la cote nominale ce qui permet à l’axe d’être très bien ajusté dans le trou sans jeu excessif.

Voilà une chose que j’ignorais et à laquelle je n’aurais pas pensé par moi-même.

Voici un moteur de présérie avec la base portant le T soudée sur le circuit imprimé. Ici le relais a été soudé directement sur le circuit imprimé. Cette technique est assez longue car il faut percer une multitude de fentes obtenues ici par des trous ronds côte à côte et de Ø 0,5 mm. À noter que le circuit imprimé présente ici quelques défauts de gravure mais qui n’altèrent pas le fonctionnement.

Le pivot du levier de commande (Quantité : 52 pièces)


C’est un axe de 8 mm de long à couper dans de la corde à piano de Ø 2 mm. Afin d’avoir une longueur constante et précise un gabarit de découpe est réalisé.