Cette photo montre le circuit d’origine avec un potentiomètre classique. Le bouton ne tourne que d’une fraction de tour (environ 300°). L’information donnée au programme dépend de la position du bouton.

Vue d’une platine d’adaptation prête à être installée sur la carte principale. À droite les trois fils vont assurer la liaison avec les anciennes connexions du potentiomètre. À gauche, les fils oranges iront rejoindre des ports d’entrée du micro-contrôleur.

On remplace le potentiomètre par un bouton rotatif codeur. Il peut tourner indéfiniment et ne possède pas de position particulière. Lorsqu’on le manœuvre, il envois des impulsions qui permette au programme d’incrémenter ou décrémenter un compteur (le sens de rotation est identifié). Avec un tel système c’est le programme qui décide de tout, y compris de la précision de la commande puisqu’à un cran du bouton peut être associée un incrément de vitesse au choix.

Lorsque l’on change de train, la position du bouton est associée de manière naturelle à la vitesse actuelle du train. L’opération est transparente pour l’utilisateur. C’est ce genre de bouton que l’on trouve dans les commandes de four à micro-ondes.


Comme on le voit sur cette photo, il a fallu ajouter quelque composants autour du bouton codeur. Rien de bien méchant : 4 résistances et 3 condensateurs.

Une autre adaptation a été également nécessaire pour fournir les informations au micro-processeur. On a bien sûr récupéré les trois connexions du potentiomètre mais il fallait un port d’entrée supplémentaire. Et même en fait deux ports supplémentaires car le bouton possède aussi un contact activé en poussant. Des ports utilisés sans grand intérêt par un sélecteur de programmes ont été récupérés à cette fin. Il a suffit de couper deux pistes sur le circuit imprimé et d’établir une liaison directe par deux petits fils oranges que l’on voit partir de la platine du bouton sur la photos ci-dessus pour faire la modification.

Un circuit imprimé a été réalisé afin de faire un bricolage assez propre.

En tout 8 circuits identiques ont été réalisés (4 pour moi et 4 pour Pierre). Ici les circuits pour Pierre en cours de montage. Il reste à couper les fils et souder les boutons codeurs.

Enfin, les boutons externes sont changés tout simplement parce que le diamètre de l’axe n’est pas le même qu’avant.


En conclusion :


L’étude d’une IHM devrait toujours précéder les choix tant matériels que logiciels si l’on veut donner la priorité à l’utilisateur et non à la machine !