La plaque de laiton à sa sortie du bain de gravure. Outre les trois peignes, j’ai gravé à gauche un morceau de mur de pierre pour d’autres types d’essais dont je parlerai peut-être à l’occasion.

Le peigne pour des pierres de 3 mm de haut. Oui, on dirait du Meccano® ! Les trous sont bien en effet à la norme Meccano® aussi bien en taille qu’en espacement. La raison est que la pièce en laiton ainsi obtenue est très souple et difficile à utiliser directement sans un support pour la rendre rigide. Ce support peut être réalisé facilement avec des pièces Meccano® (que j’ai déjà).

Par la suite, les dents seront pliées à la perpendiculaire de manière à obtenir d’un coup deux lignes verticales de joints décalées de la longueur d’une demi pierre.

La gravure est nette dans l’ensemble sauf dans quelques fentes étroites qui n’ont pas été entièrement attaquées. Un coup de cutter les a dégagées.

Le peigne boulonné entre deux poutrelles plates Meccano® forme un outil rigide pour les premiers essais. Ici je ne peux graver qu’une ligne sur deux en un coup du fait que les dents paires ne sont pas utilisables.

La possibilité de facilement fixer les peignes sur des pièces Meccano® est également intéressante si je voulait totalement automatiser la gravure en construisant une machine. Ce n’est pas certain que cela en vaille la peine n’ayant tout de même pas à graver des mètres carrés de murs et par ailleurs les premiers essais d’utilisation de cet outil montre qu’il faut une pression relativement élevée pour marquer correctement le Dépron®. Une machine en Meccano® devrait appuyer avec une force élevée pour réaliser cette tâche.