Le wagon à ridelle Hornby Acho du catalogue des années 70 près à être transformé sur mon établi. En arrière plan un second exemplaire.

En retirant les vis d’attelage d’origine, on sépare le châssis et la caisse et l’on met à jour un lest formé d’une plaque de fer. Les échancrures correspondent au passage des quatre pattes métalliques de fixation des essieux d’une part, au passage du tourillon en plastique recevant la vis d’attelage d’autre part.

Je ne pouvais pas réutiliser les vis de 3 mm des attelage pour fixer les boîtiers Kadee nécessitant des vis de 2 mm. Pour faire un montage solide j’ai vissé les attelages directement dans le lest. Plutôt que de refaire une plaque j’ai simplement coupé le lest en deux et retourné les moitiés de façon a ne pas tomber dans l’échancrure d’origine.

Chaque extrémité a été taraudée à M2. Le demi-lest est alors plaqué par la vis de fixation de l’attelage qui prend le châssis en sandwich. On fixe ainsi d’abord sur le châssis puis j’ai collé la caisse sur les lests.

La mise à niveau du boîtier d’attelage se fait en rognant le support de l’ancien attelage Hornby ce qui occasionne un trou sans conséquence dans le châssis.

Le boîtier Kadee N°5 vient prendre place et la fixation est très fiable, la vis étant vissée dans le lest en fer. Il est nécessaire de limer un peu la traverse pour laisser le passage du nouvel attelage.

Pour les roues à pointe, après avoir retiré l’ancienne patte de fixation de l’axe d’origine, il apparaît un trou oblong d’une largeur permettant de recevoir un palier miniature en laiton.

Les paliers sont présentés pour vérifier que l’essieu tourne très librement. Selon les modèles la distance entre pointes peut varier un peu. Il faut donner un peu de liberté en incrustant les paliers dans le plastique.

Le palier est légèrement incrusté dans le plastique en appuyant dessus doucement avec le fer à souder. Il faut avoir la main légère et le geste rapide pour ne pas tout faire fondre ou passer à travers ! On arrive rapidement à régler à la bonne profondeur pour que les roues tournent très librement sans jeu excessif.

Une goutte d’Araldite immobilise le palier une fois le réglage réalisé. Le palier est du modèle avec épaulement ce qui évite à la goutte de colle de filer dans le palier qui doit rester propre.

Cette extrémité est terminée avec l’attelage et l’essieu à pointes. Les deux paliers ont collés donc fixes.

L’un des palier n’est pas collé. Il est soudé sur un ressort formé d’un fil de bronze de 0,25 mm qui passe verticalement à travers le châssis. Ce fil emprunte la fente existante qui laissait passer les pattes de fixation d’origine. Par ce montage, le palier possède une certaine liberté de débattement vertical : l’essieu est suspendu.

Le fil de bronze ressort de l’autre côté du châssis et son extrémité est fixée par une touche avec le fer à souder pour le sceller au plastique. On peut adapter la raideur de la suspension avec la longueur du fil qui longe le châssis. Le poids du wagon à vide suffit à écraser complètement la suspension. Le débattement maximum est égal à l’épaisseur du lest. Pour être certain que le fil puisse débattre librement j’ai limer un peut le lest sur le côté dans la zone concernée comme montré par la ligne jaune.