Le locotracteur à l’origine

À part les rambardes un peu grossières, l’allure générale est correcte. Je referai sans doute un jour ces rambardes en fil de maillechort.

Une réparation s’impose pour la toiture qui a hélas ! reçu un choc.

Le plastique est coupé à la lame au raz de la cabine afin de repartir d’une surface nette.

Vue générale avec la toiture coupée

Une nouvelle toiture est réalisée en laiton de 0,2 mm.

Présentation de la nouvelle toiture.

La tôle de laiton est collée en place

Un raccord avec du mastic pour maquette est réalisé avec le plastique restant de la visière.

Le mastic permet de camoufler la différence de niveau.

Un ponçage à l’abrasif fin améliore l’aspect.

Une fois peinte la cabine retrouve son allure d’origine.

Les gros plans révèlent les défauts de surface. La couleur n’est pas exactement la même. J’ai utilisé le vert moyen pour aérographe de Prince August. Peut mieux faire !

Le démontage est particulièrement facile : une seule vis accessible par en dessous permet de séparer la caisse du châssis.

C’est le tube d’échappement dans lequel se visse la vis d’assemblage.

Une fois la caisse séparée, il est possible de démonter le carter retenant les roues. Il est simplement clipsé dans la partie supérieure.

Contrairement au modèle Hornby similaire, le flanc du châssis en deux parties se démonte simplement sans avoir à retirer les bielles.

Le train de roues s’enlève alors en bloc directement. Attention aux maneton qui sont juste insérés à force dans les manivelles. J’ai mis une goutte de cyanolyte par derrière afin de les immobiliser de façon plus fiable. L’un d’eux avait sauté pendant les opérations et était tombé sur le sol en béton de mon garage au lieu d’aller dans mon tablier d’horloger. J’ai mis 30 mn pour le retrouver !

Le train de roues une fois retiré on découvre les lamelles en bronze pour la prise de courant. Trop de graisse sur ces lames nuit à la prise du courant. L’essieux central peut débattre légèrement verticalement, les lames de contact réalisant une suspension. Ceci est très favorable à une prise de courant acceptable car ainsi les 4 roues portent bien sur les rails.

Les essieux en position sur les lames de contact.

L’ancien moteur Jouef M20T est retiré…

…et il est remplacé par un moteur MABUCHI (kit IPROD)

Le montage du nouveau moteur est sans problème. Il donne un fonctionnement plus doux.

Aux bornes du moteur j’installe comme d’habitude une diode Transil qui absorbe les étincelles rails/roues.

Pour installer un attelage Kadee n°5 il faut échancrer légèrement la traverse pour être à la bonne hauteur. À ce sujet lire l’article de Jacques Le Plat qui a fait une étude complète du sujet.

Une plaque en laiton avec un trou taraudé M2 permet de visser l’attelage à la bonne hauteur. Elle est simplement collée à la cyanolyte sur toute sa surface.

L’attelage n°5 est vissé en place.

À l’avant, la vis de 2 mm passe à travers le plastique et un écrou trouve sa place dans l’épaisseur du conduit de lumière.

La rambarde avant et les lanternes se retire ainsi que le conduit de lumière.

Le conduit de lumière est conservé. Une échancrure a simplement permis de placer l’écrou de l’attelage.

Une diode led de 3 mm blanc/rouge est soudée en série avec la résistance. Le petit condensateur de 100 nF lisse le courant pour éliminer les pics négatifs propre à mon alimentation hachée et qui suffiraient à allumer la led en sens inverse.

L’ensemble d’éclairage en place avec le conduit de lumière. Le lest en plomb d’origine vient se placer par dessus

Le C61004 est prêt à reprendre du service !