Extrait du plan du réseau dans la zone de la scierie des Blanchons. Sur le plan agrandi, on voit la voie étroite en bleu pâle qui part de la zone de débord de la gare de Villard et arrive à la scierie en suivant une large courbe. Elle se sépare en deux branches pour desservir les deux zones de stockage.

Des gabarits de la plate-forme sont imprimés en taille réelles du réseau sur une imprimante A3 à partir du plan au 1/10.

Les gabarits sont placés sur des chutes de contreplaqué pour reporter le contour.

La zone des bâtiments de la scierie occupent une surface importante. Les différents éléments de gabarits sont placés pour le report des contours.

Afin de reconnaitre chaque morceau, les éléments en papier sont numérotés.

Le report consiste seulement en quelques marques au crayon au bord du gabarit. Ensuite des lignes continues sont tracées pour faciliter la découpe à la scie sauteuse.

Les éléments en contreplaqué sont présentés sur le terrain pour vérification.

Puis ils sont assemblé par vissage à la bonne hauteur en utilisant des morceaux de tasseaux.

Compte tenue de la simplicité de ce montage, je n’ai pas utilisé la technique des tiges filetées comme pour les voies principales. La structure générale de base en treillis (niveau –10 cm par rapport aux voies principales) sert de support à tous les éléments. La voie étroite  est la seule voie du réseau en altitude négative, le zéro étant donné par les voies de gare.

La plate-forme est posée. L’interruption que l’on voit sera élargie et correspond au petit pont traversant le torrent.

Le raccordement de la plate-forme à celle de la gare de Villard d’Avers.

Afin de pouvoir poser les rails, dans la foulée, j’ai construit le petit pont à partir de matériaux bruts.

La structure générale métallique est obtenue à partir de 4 profilés en U soudés sur 4 chutes de feuille de laiton de 0,2 mm.

Voilà comment se présente le tablier du pont vu du dessus. La gravure des textes n’a pas été réalisé à dessein pour ce travail, c’est simplement une chute d’une photogravure plus ancienne (les rambardes du viaduc)

Un tel pont, construit par la scierie, a été réalisé à un moindre coût en utilisant le matériaux locaux. À part le tablier, tout le reste est donc en bois.

Présentation de la voie pour se rendre compte.

Ue solide barrière en bois évite la chutes des personnes traversant en longeant la voie.

Les deux barrières sont terminées. Les éléments sont découpés au cutter dans de fine baguettes de récupération.

De chaque côté de la voie un platelage en bois permet de traverser en longeant la voie.

Vue du pont avant peinture du tablier

Autre vue à l’atelier avant peinture. Seule la structure métallique sera peinte, toutes les pièces en bois restant dans leur teinte naturelle.

La plate-forme de voie est posée et découpée à l’emplacement du pont. Un contreplaqué mince a été installé pour faire un support au lit du futur torrent. Sa pose est indispensable avant l’installation des piles du petit pont.

La base du torrent passe aussi sous les voies principale sous un pont qui sera en béton. Sous ce pont passeront la route venant du village ainsi le torrent quelque peu canalisé.

De l’autre côté du futur pont en béton, le torrent va couler en tortillant un peu depuis le viaduc. La largeur de ce cours d’eau est bien plus faible que le support ce qui permet de le faire légèrement onduler.

Le contreplaqué est une récupération ce qui explique les deux trous qui de toute façon seron sous le relief du terrain. Le petit pont de bois va s’appuyer sur des piles, morceau de tasseau vertical s’appuyant sur le fond du torrent.

La 131T Baldwin est vraiment adorable et convient bien à cette fonction.

Côté wagons, sur la gauche deux portes grumes qui ne sont pas destinés à être attelés directement mais à être espacé par une barre d’attelage pour correspondre aux longueurs des grumes. Le plat à rancher est plutôt dédié au transport de planches.

Les piles sont en place. Présentation du pont pour vérifier la hauteur.

Les piles seront recouvertes de dépron gravé imitant la pierre. De gros blocs de rochers entoureront la bse pour protéger des crus du torrent.

Présentation du pont avec une voie.

La voie étroite comporte un embranchement. Comme souvent la continuité électrique est tributaire de contacts mobiles que l’on voit ici au niveau de l’articulation des lames. C’est toujours un peu aléatoire même avec de bons matériaux comme le maillechort dont sont équipées les produits Peco.

Je décide de remédier à ce problème dès le départ, comme je l’ai fait pour toutes les aiguilles du réseau. Mais le H0e c’est très petit et contrairement aux aiguilles H0, Peco ne prévoit pas cette transformation. Elle va s’avérer délicate. J’ai commencé par démonter les lames d’aiguille en les déclipsant de la traverse de manœuvre.

Les lames se retirent alors facilement de la plaque d’articulation au niveau du cœur.

Le plus difficile est de retirer la plaque d’articulation qui est glissé sous le cœur et soudé dessous par point. J’y parviens avec difficulté en passant une lame fine de cutter entre les deux et en forçant doucement.

Seule l’extrémité de la plaque servant à l’articulation est conservé et collée à sa place à la cyanolite. Outre sa fonction de maintien, la colle assure aussi un isolement de ces pièces du cœur d’aiguille. Les lames remises en place sont connectées par un fil fin (pour le moment en bleu) au rail latéral de manière permanente. Utiliser un fer à panne très fine.

Concernant la manœuvre des lames, il s’est avéré que j’étais dans l’impossibilité de remettre en place la tige de commande d’origine en plastique. J’ai décidé de refaire cette cette tringle de commande entièrement et d’en profiter pour qu’elle soit plus discrète que celle de PECO.

Le principe est d’utiliser deux fils de laiton ou maillechort de 0,4 mm soudés chacun sur une lame.

Ces deux fils sont réunis par un morceau de gaine isolante puisque les deux rails sont à des polarités différentes. l’une des tiges est terminée par un petit œillet pour passer le fil de commande venant du moteur d’aiguille. Utilisant un de mes moteurs à fil à mémoire de forme, le petit ressort d’origine est supprimé.

Voilà l’embranchement remonté. Ouf !

Il ne reste plus qu’à l’installer sur la plate-forme.

Compte tenu de la taille des éléments j’ai pu réaliser ce travail à l’établi et non pas sur place sur le réseau, ce qui est bien plus confortable. L’ensemble de la plate-forme a ensuite été revissé à sa place.

C’est bien agréable de régler la position du moteur d’aiguille sans avoir à ramper sous le réseau ! J’ai expliqué dans des articles précédents la réalisation de ces moteurs économiques, lents et silencieux. Ceux qui sont intéressés par ce principe de commande mais qui ne souhaite pas se lancer dans une fabrication totale peuvent s’en procurer des similaires chez Apogée Vapeur.

La voie est à présent posée, le petit convoi passe sur le pont pour un premier essai.

L’embranchement avec les deux voies menant aux aires de stockage.

La voie amène à la gare de Villard où elle cotoie les voie de service de la gare.

Vue générale de la ligne de la scierie.