Les bancs que je destinent aux quais sont en carton découpé au laser. Ils imitent des bancs à structure en ciment armé avec une assise et un dossier en planches.

J’ai d’abord collé le socle et les accoudoirs. C’était sans doute mieux de la faire plus tard. Cela m’aurait éviter d’avoir à mettre une cale d’épaisseur en carton pour assembler l’assise et le dossier.

Les planches d’assise et de dossier sont enfoncées d’un côté avec une goutte de colle cyano.

L’auteur de la vidéo signale que les planches ne s’encastrent pas bien dans les côtés et nécessitent un léger ponçage. C’est vrai pour un côté seulement. La gravure met clairement en évidence un endroit et un envers pour chaque pièce. Tous les côtés sont identiques et non pas symétriques de sorte que tous les côtés gauches (lorsqu’on est assis sur le banc) sont plus difficile à assembler que les côtés droits. La photo montre clairement cette différence dans la taille des fentes si l’on compare avec la photo précédente. Il n’y a pas à poncer beaucoup ! Deux trois coups avec du papier de verre très fin sur l’assise suffisent.

Voilà mes douze bancs assemblés et prêts à peindre.

De tels bancs peuvent trouver place en divers points d’un village. Je ne les utiliserai pas tous pour les quais de Clérieux.

Une couche blanche est d’abord passée sur la totalité des bancs en utilisant l’aérographe pour ne pas empâter.

Les assises et les dossiers sont peints au pinceau. Le blanc sale est conservé pour les côtés en ciment. Les quatre bancs de parc sont également terminés. Leur montage est présenté à la suite.

Les bancs de jardin sont en maillechort photo-découpé. Malgré la couleur dû à l’éclairage, c’est bien du maillechort et non du laiton ! Un banc a déjà été monté.

Pour mettre en forme l’assise, la queue d’un foret est bien pratique.

Le kit est bien conçu : pour faciliter la soudure de l’assise sur ses deux côtés, ces derniers ne doivent pas être détachés prématurément mais repliés en position verticale.

On peut alors procéder à la soudure plus facilement, par le dessus ou par en dessous à travers la fenêtre comme sur la photo précédente.

Une légère reprise du galbe est encore possible si nécessaire. J’ai utilisé le coup d’œil pour donner la forme correcte à l’assise en la présentant sur les supports avant de souder.

Une fois les soudures terminées, on sépare les pieds du support avec une lame coupante.

Et voilà un premier banc assemblé.

Le kit permet d’en réaliser quatre.

La silhouette est très familière et typique des années 50-60 dans les villes.

Après nettoyage dans l’acétone, la peinture à l’aérographe évite de tout empâter. Il faut cependant tenir la pièce avec des brucelles car le souffle a vite fait de faire voler l’objet !

Et voilà un élément de décors qui prendra place sans doute dans le village de Villard d’Avers.

Cela me rappelle une émission de télévision d’autrefois : La caméra invisible.