Des plaques de polystyrène expansé sont gravés pour donner les formes générales de la paroi. D’autres matières plus agréable à travailler existe mais ce choix me permettait une réutilisation d’un vieil emballage au lieu de venir grossir la poubelle.

Le travail à l’atelier se fait avec l’ordinateur portable connecté ce qui me permet d’afficher ma sélection de photos de roches variées et de travailler d’après modèles.

Les plaques sont collées en place sur le réseau avec un pistolet à colle.

Voilà qui va changer le paysage. Le fond de la gare ne va plus montrer les fils disgracieux fixés sous la plate-forme de voie.

Vue aérienne après l’étape 1 de la fabrication.

Vue générale de la gare avant l’enduit en pâte à papier.

J’ai commencé à enduire avec de la pâte épaisse.

À la spatule, j’applique de nombreuses griffures horizontales. Sur d’autres zones je tire sur la matière avec le couteau à mastiquer qui adhère pour former des aspérités et de nombreux picots.

L’enduit progresse assez vite. Comme le séchage est lent, je peux facilement revenir sur ce travail de sculpture.

Pour préparer la pâte, j’utilise trois ingrédients : de l’eau de la pâte à papier et de la colle à papier peint. Cette dernière confère une dureté de la surface une fois sec et aussi donne un matériaux moins absorbant. Donner des proportions me semble illusoire, je pense qu’il est préférable de se fier à l’aspect du produit à chaque étape que je décris ici.

Je commence par faire de la colle à papier peint en saupoudrant dans l’eau quelques flocons de colle ordinaire en recouvrant la surface d’une fine couche (dans le récipient de la photo). Il faut avoir la main légère car après 5 mn d’attente pour laisser reposer, les flocons ont gonflé et l’on est passé d’un état liquide à une sorte de gelée plus épaisse.

Ensuite j’ajoute la poudre de cellulose progressivement en mélangeant bien au fur et à mesure. Je continue jusqu’à obtenir la consistance souhaitée, c’est-à-dire collant à la spatule mais non coulant.

La paroi est presque entièrement recouverte, le blanc du polystyrène laisse la place au gris léger de la pâte à papier.

Il faut bien sûr, dans une certaine mesure, préserver les fissures sculptées dans le support en donnant quelques coup de spatules dans ces lignes.

Le raccordement avec le mur de soutènement se réalise sans problème par masticage de la pâte.

Toute la parois est à présent enduite

À ce niveau il faut attendre plusieurs jours de séchage. On peut suivre facilement l’avancement car la teinte du carton s’éclaircie en séchant.

Gros plan sur les rochers avant séchage.

La pâte est sèche, la mise en peinture commence.

La première couche blanc cassé est terminée.

Le résultat global est trop clair à mon goût et les creux aussi ne sont pas assez foncés.

Après reprise de tout le fond en gris plus soutenu le résultat me convient d’avantage. Un mouchetis noir réalisé à la brosse dure avec de la gouache pratiquement sèche donne l’aspect rocher. La végétation s’accroche sur les parties horizontales.

Vue en contre-plongée permettant d’apercevoir le village sur la hauteur.

Autre vue de la gare depuis le bord du réseau.

On voit bien sur cette photo les touffes de végétation qui ont été ajoutées dans les creux de rocher ou sur le bords de la voie supérieure.

Re-cadrage permettant de voir les roches et le BV entièrement.

Pour que la halle à marchandise soit bien mise en valeur l’une des prochaines étapes est de décorer la cours de débord et balaster les voies.