Le kit SMD à l’ouverture du paquet. On voit sur la photo un problème avec le 4e socle (flèche rouge) qui a perdu l’essentiel de ses éléments (socle complet, flèche verte) ! Pas très grave, j’ai facilement reformé une pièce dans des chutes de laiton de la bordure. C’étais plus rapide que de demander un échange, et puis je n’ai vu le problème qu’après début du montage…

Cette vidéo est prise lors des essais. La rotation est réalisée à la main en faisant tourner la tige de commande entre le pouce et l’index.

La rotation est à présent réalisée avec un moteur relié à la tringle de commande. La vitesse n’est pas très régulière ce qui va m’inciter à utiliser une vitesse un peu plus grande. La vitesse de rotation des éoliennes agricoles est de toute façon très dépendante de la force du vent.

Les demi-gravures de pliure de ce kit sont trop prononcées et les pièces cassent très facilement. La conception du kit n’est pas en cause, je suis simplement tombé sur un mauvais numéro dont la demi-gravure est trop poussée. Là aussi rien de très grave j’ai facilement reformé une pièce.

La pièce de remplacement est simplement un U. Cela ne nuit pas vraiment au résultat final.

La structure en treillis est montée.

Les rambarde de la plate-forme d’entretien en cours de montage.

La plate-forme est en place.

On arrive assez vite à ce résultat là.

L’équipage mobile est constitué d’une seule pièce formant la cage recevant l’axe de la turbine et le pivot vertical.

À la place de la tige de laiton de 1 mm, je soude un tube de laiton de 1 mm pour l’axe vertical. La cage du mécanisme a été un peu agrandie pour laisser la place aux pignons.

Cette vue montre la corde à piano de diamètre 0,3 mm passée dans le tube de 1 mm extérieur.

La turbine est montée sans difficulté majeure. Il faut avoir un peu le coup d’œil pour orienter les pales toutes avec sensiblement le même angle.

Montage des socles en béton. Celui du premier plan a été refait complètement pour remplacer la pièce manquante.

Le local technique prendra place à la base de l’éolienne.

À ce niveau de montage j’ai commencer des essais d’engrenages. Le pignon rose à gauche fait 4 mm de diamètre. Le pignon de droite blanc a reçu un manchon de 2 mm de long collé à la cyanolite et permettant le montage sur la tringle en corde à piano de 0,3.

Le pignon rose a été collé sur l’axe de la turbine. On a ainsi une commande séparée pour la rotation générale de l’équipage (tube de 1 mm) et celle de la roue à pales (corde à piano de 0,3) . Le petit ressort sur l’axe de cette roue oblige les pignons à rester en contact. Il s’agit d’un petit ressort surnuméraire fourni avec les attelages Kadee. Ils font juste 1,1 mm de diamètre intérieur et sont très souples.

L’équipage mobile en position sur le mât en treillis.

J’ai donné un peu de ventre à la cage de manière à laisser la place nécessaires aux engrenages.

À cause d’accrochages dans le fonctionnement des roues ce montage à engrenage sera abandonné.

Et voici l’ensemble moteur/réducteur utilisé ! Provenance : imprimante d’une calculatrice programmable Sharp. Tout ce qui n’est pas utile ici a été démonté pour ne conserver que le moteur et le réducteur. Le moteur à droite ne fait que 25 mm.

Au départ j’ai conserver ce mécanisme réducteur de vitesse. Mais le résultat n’étais pas satisfaisant. L’éolienne tournait lentement avec les pales restant visibles. C’est tout à fait possible dans la réalité mais le problème est qu’à cette vitesse les moindres à-coups sont très visibles et peu réalistes. J’ai préféré finalement opter pour une vitesse plus grande qui du coup est plus régulière en supprimant les deux engrenages droit ainsi que la vis sans fin. la prise de rotation se fait à présent sur l’axe de la vis sans fin dont on voit l’extrémité. Un réducteur de vitesse à train épicycloïdal non visible ici reste en place en amont.

Ayant abandonné l’idée des engrenages, la deuxième tentative de transmission à 90° est basée sur la réalisation au tour d’un joint à rotule miniature. J’ai essayé de tourner une pièce de 4 mm de long avec deux extrémités sphériques qui viendrait s’articuler dans des tubes de 2 mm de diamètre intérieur. Les sphères font 2 mm de diamètre.

C’est petit mais d’une régularité parfaite surtout pour la sphère de gauche.

Il faut pour assurer l’entraînement placer en travers de chaque tête un fil d’acier dépassant du diamètre et venant s’encaster dans des fentes des tubes. Pour cela les deux têtes doivent être percées à 0,4 mm pour passer le fil.

Le résultat après le premier trou qui va recevoir un morceau de fil d’acier de diamètre 0,3 mm. Cette idée très délicate à mettre en place sera également abandonnée avant même d’aller au bout suite à une idée plus prometteuse.

Le montage avec liaison sans engrenage nécessite une modification importante de la cage contenant le mécanisme. Contrairement à la liaison par engrenages, l’axe de la turbine ne doit pas déboucher de l’autre côté de la cage. À cet effet je prépare une pièce en laiton tirée d’un dé de connexion électrique. Je la perce de deux trous orthogonaux de 1 mm.

L’épaisseur est suffisante pour assurer le guidage de l’axe de la turbine.

Présentation de la turbine dans son nouveau support

L’axe de 1 mm rentre tout juste dans le ressort. On constate que le fil du ressort est assez gros et raide (toute proportion gardée). Les ressorts Kadee déjà mentionnées, en bronze plus fin,  ne conviennent pas car ils sont trop faibles pour transmettre le mouvement : au premier essais que j’ai réalisé le ressort Kadee a été tortillé et déformé sauvagement par la rotation !

Et voilà en théorie le ressort mis en place. Le problème qui reste à résoudre est qu’il y reste lors de la rotation. Il est emboîté à frottement doux sur les cylindres de 1 mm. Il faut qu’il y soit fixé solidement. Des essais de collage à la cyanolyte ont trouvé leur limite. Après quelques instants de fonctionnement le ressort se décolle et l’entrainement n’est plus assuré.

Ce problème m’a conduit à d’autres essais non illustrés ici avec divers gaine en plastique : trop raide si c’est trop épais et cela se tortille si c’est trop fin ! On en reste au ressort.

La nouvelle cage du mécanisme se présente ainsi une fois monté les membrures latérales portant la queue.

La nouvelle idée qui me semble bien plus simple que les joints à rotules me les fait abandonner. Réaliser simplement une jonction avec un ressort miniature.

Parmi tous mes ressorts j’en possède plusieurs identiques qui peuvent convenir.

Suite aux difficultés pour maintenir le ressort bien en place, je décide de passer le ressort dans un trou percé dans l’axe. Le trou fait 0,2 mm de diamètre. Perçage délicat avec un forêt épaulé monté dans une pince à 3 mors et non pas dans un mandrin. Pas question d’avoir une excentricité de 0,1 lors du perçage ! Il faut aussi avoir la main sensible pour ne pas casser le foret ! Je suis évidemment passé par là !

Et voilà un ressort qui ne peut plus quitter l’axe !

Je n’ai pas pu procéder à ce montage sur le minuscule manchon de 2 mm de long de l’autre côté. J’ai réussi à noyer le ressort avec de la soudure pour son maintient. Je ne suis pas certain que la soudure est vraiment pris sur l’acier du ressort malgré une décapage énergique de cette extrémité. Cependant la soudure en relief sur le manchon de laiton assure un bon verrouillage. Des ressorts en bronze seraient plus faciles à souder mais il faudrait une raideur plus grande que celle des Kadee.

Pour faciliter d’éventuelles réparations et démontage, j’ai modifié légèrement le montage de la turbine en la soudant sur un tube intermédiaire de 1 mm intérieur qui sera lui-même collé légèrement sur l’axe en laiton. Ainsi la turbine peut être mise en place indépendamment du ressort.

L’ensemble est pratiquement terminé. Comme j’ai réalisé des modifications mécaniques après la peinture (on ne pense pas à tout), des retouches seront nécessaires.

Côté moteur il me faut réaliser des éléments de jonction entre l’axe moteur et les axes de l’éolienne. J’utilise à cette fin de petits morceaux de tubes de laitons en différents diamètres.

Et voici l’éolienne terminée et fonctionnelle ! Il restera à l’installer en place sur le décor.

Ces tubes sont choisis de façon à s’emboiter les uns dans es autres

Une fois emboîtés et soudés j’obtiens des manchons permettant d’adapter un axe à un autre de diamètre différent.

La commande de mouvement de l’équipage mobile nécessite de produire de petites oscillations lorsque la direction du vent est incertaine. Pour cela un bras de levier est soudé à un manchon. Il sera activé d’un mouvement de va et vient par une bielle. Les différents trous permettent de choisir le point d’accrochage de la bielle de façon à déterminer l’amplitude des oscillations.

Le manchon est muni de deux vis de blocage (diamètre 1,2 mm) afin de faciliter le montage et le démontage sous le décor.

Le bloc moteur comporte deux mécanismes indépendant. L’écrou bien visible tient en place un second moteur avec son réducteur (dont j’ai oublié l’origine). L’ensemble est très petit : en tout environ 45 x 75 x 25 mm.  La bielle de commande des oscillations est en place, simplement constituée d’un fil de laiton passé dans un trou du levier et un autre dans la roue motrice. Les deux moteurs fonctionnent avec une tension nominale de 5V ce qui facilite leur commande par mes cartes électroniques.

Un petit mot sur la peinture : avant la décoration j’ai bien dégraissé le métal à l’acétone, puis j’ai appliqué au pinceau une primaire d’accrochage diluée.

Il reste à passer la couleur de décoration une fois la couche d’accrochage bien sèche.

Une peinture grise est appliquée uniformément à tous les éléments. Des nuances de gris plus foncés sont appliquées sur les pales et divers éléments.

Une patine et des traces de rouilles sont ajoutées pour plus de réalisme.