Différentes techniques de fabrication avaient été mises au point. Nous n’avions pas de tour mais nous surmontions le problème en utilisant la perceuse portative de notre père fixée sur un support horizontal. En serrant dans le mandrin des tiges d’aluminium ou de plastique nous arrivions ainsi à fabriquer des pièces de révolution tournées en l’air. La précision n’était pas suffisante pour de la mécanique de précision mais les résultats convenaient bien pour des éléments de décor. La photo 1 ci-dessus montre un ensemble de pièces. On y trouve majoritairement des balustres qui ont équipé la gare de Villard d’Avers, des roues utilisées pour des charriots à bagages, petite pièce pour pied de lampadaire de rue, etc. La photo 2 montre une collection de poulies de 4 mm de diamètre dont je ne suis pas certain de la destination : commande funiculaire peut-être.
La photo 3 présente des plaques de destination stockée dans une gare et destinées à être accrochées à des voitures. Des afficheurs mécaniques de quai pour annoncer les trains. Ces objets sont à refaire car les inscriptions sont vraiment trop irrégulières malgré l’exploit de les avoir réalisées à cette échelle à la plume.
La photo 4 montre un moule en pâte à modeler et un élément de toit en plâtre qui en découle pour imiter l’ardoise. Là aussi ces toits sont à refaire n’étant pas assez fins, les ardoises sont bien trop épaisses.
La photo 5 montre un prototype de lampadaire moderne de rue, entièrement sculpté dans du plexiglace. L’idée était d’en faire un conduit de lumière et le rendre fonctionnel en plaçant une ampoule à la base sous le plateau.
La photo 6 montre une série de poteaux électriques en béton, peut-être réutilisables pour une ligne EDF en arrière plan. Ils peuvent être améliorés en refaisant les isolateurs et en en mettant quatre et non pas trois. La photo 7 montre l’outil qui servait à faire les trous oblong dans les poteaux taillés dans du plexiglace. On brûlait le plastique avec le fil-de-fer chauffé sur le gaz et en le guidant sur la tôle servant de gabarit. La photo 8 montre des pattes en fil de laiton pour représenter les isolateurs.
Sur la photo 9 un ensemble de poteaux télégraphiques. Très fragiles et manquant de finesse ils ne seront pas réutilisés.
Photo 10 un ensemble de charges variées pour les wagons de marchandises. On peut en apercevoir certaines d’entre-elles sur les photos et la vidéo du réseau de 1965.
Photo 11, une tente de camping de modèle cabanon. Il y aura des campeurs sur mon réseau actuel mais je préfère mettre une tente canadienne plus courante dans les années 50.