Les trains du tertre
 
50 ans
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Le dépôt et les installations ferroviaires font également l’objet de plans. Tout est dessiné à la main bien sûr en utilisant le crayon et la gomme. L’ordinateur individuel reste à inventer ! Certains plans ont donné lieu à une maquette, d’autres sont en attente.


1 — Château d’eau du dépôt (construit)

2 — Sablerie (construit)

3 — Station de distribution du fuel pour les engins diesels (à construire)

3 - 4 — Passerelle pour piéton (non construit)

5 — Poste de l’aiguilleur pour le dépôt (construit)

6 — Chantier et grue à combustible (à construire)

7 — Réservoirs de fuels pour le parc diesel (à construire)

8 — Local

8 -9 — Chaufferie (construit) Fosses (à construire)

10 — Local du service intérieur (vieux wagon) (non construit)

10 — Local TIA (construit)

11 — Portique TIA (en construction)

12 - 13 — Poste d’aiguillage en brique (construit)

14 — Armoires de branchement SNCF (construit), local à outil du dépôt (construit)

15  — Local SNCF (construit)

16 - 18 — Rotonde (à construire)

19 - 20 — Poste d’aiguillage en béton (en construction)

21 — Petit local SNCF pour le dépôt (construit), quai à marchandises couvert (non construit)

22 - 25— Hangar à marchandises (construit)


Le pont tournant est évidemment la pièce maîtresse du dépôt. Lui aussi est réutilisable. Certaines modifications mécaniques ont déjà été apportées et le schéma électronique d’origine (schéma 10)  a été complètement revu même si le principe de base reste le même. On notera à l’époque la réalisation maison des circuits imprimés : le placement des composants dessinés sur du papier millimétré (schéma 12) , le dessin du typon à la main avec un crayon gras sur une feuille de papier calque… de récupération ! (schéma 13). Malgré ces moyens assez rudimentaires le système a fonctionné, du moins au niveau des essais, ce qui m’a encouragé à conserver le principe pour la version actuelle au lieu de passer à un système tout numérique avec moteur pas à pas.

On constate que le schéma de câblage était particulièrement complexe. J’avais fabriqué un sélecteur de tension pour choisir une tension de référence parmi 36 tensions prédéfinies par des potentiomètres. Chaque tension correspondait à une position du pont. Le sélecteur était fabriqué à partir de boutons poussoirs (deux ensembles de 6 boutons d’origine PTT) dont la combinaison donnaient les 36 possibilités (schéma 11).

Je sais à présent que ce principe de sélection de la tension au niveau du pupitre de commande n’aurait jamais donné satisfaction à cause des longueurs de fils pour aller jusqu’au pont. Après 5 ou 6 m de fils la tension de référence est plus que fluctuante et n’a certainement pas la précision des quelques centièmes de volts exigée  ! Les essais de l’époque n’avaient porté qu’avec des fils très courts. Les schémas 14 à 18 concernent le câblage du pont et n’ont pas eu de suite. J’ai repris l’analyse de ce problème de câblage des voies qui n’est pas simple mais auquel l’électronique moderne apporte des solutions satisfaisantes.

Un article sur le pont a déjà été publié où des photos du montage ancien sont présentées et où l’on décrit la conception actuelle.

De nombreux éléments que l’on voit dans une gare et un dépôt font également l’objet de schémas à l’échelle. Pour la plupart de ces éléments, nous allions à la gare et passions la journée à faire des photos et prendre des notes ou des croquis rapides.

Beaucoup des objets figurant sur ces plans ont été fabriqués et sont disponibles pour le réseau actuel, si leur réalisme est suffisant, ou s’il peuvent être améliorés.

Les signaux font partie des éléments parfaitement réutilisables (vues ci-dessus). Ils sont strictement à l’échelle et de construction robuste en tôle soudée. Je referai seulement les cibles en remplaçant les ampoules par des leds CMS. Un article a été rédigé sur le sujet.

La série de photos ci-dessus montre différents outils et pièces pour la fabrication des signaux :

Photos 1 et 2 : quelques profilés en tôle de boîte de conserve étamée.

Photo 3 : outils pour emboutir des profilés en U. La contre-pièce d’emboutissage était formée des mors d’un étau.

Photos 4, 5 et 6 : gabarits pour fabriquer des échelles de signaux. On passait un fil de cuivre de quelques dixièmes en zig-zag dans les dents de l’outil en passant à travers les trous des montants et l’on soudait à l’étain sur les côtés.

Photos 7 et 8 : gabarits pour la réalisation des potences et des cibles.

Photo 9 : bandes perforées pour réaliser les rambardes. Les bandes font ici 1 mm de large. Les trous étaient percés avec une grosse aiguille à coudre montée dans le mandrin d’une perceuse ! Nous n’avions pas de forêt de quelques dixièmes. La même technique était utilisée pour les montants des échelles.

Photos 10 à 13 : pièce pour réaliser les visières des cibles. Les photos 12 et 13 montrent les pièces dans des boîtes d’allumettes numérotées. Tout était rangé et répertorié dans un fichier pour retrouver les éléments. C’était du reste un vrai problème à gérer. Le fichier comportait des fiches sur papier. Sans ordinateur les recherches étaient difficiles et le maintien de la cohérence du fichier très difficile !

Photo 14 : cibles terminées prêtes à recevoir les ampoules. Il s’agit de signaux blanc lunaire/violet, au sol ou sur mât pour des voies de service.

Le dépôt et les installations de gare

Signaux et petits éléments de gare

Le pont tournant

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