J’ai découvert aussi que des artifices de construction sont parfois utilisés pour masquer les brisures des raccords entre les arches. En effet les architectes trouvent plus esthétique une courbe régulière plutôt qu’une ligne brisée, aussi font-ils leur possible en général pour masquer ces cassures. Pour preuve ce texte tiré d’un ouvrage ancien  traitant du viaduc en maçonnerie de Vezouillac (page 278). Ce livre est disponible gratuitement en pdf sur le site numérique du Conservatoire des arts et métiers (ce site est une mine d’or pour trouver des documents anciens sur les trains).

Gravure représentant le viaduc de Vezouillac avec les contreforts cachant les raccordements anguleux.

Sans doute d’autres techniques pour cacher ces angles disgracieux sont-elles utilisées comme, j’imagine, une bordure de finition courbe coiffant l’ensemble des arches. C’est ce que je vais pour ma part réaliser. Voilà, à présent je sais comment je vais faire mes viaducs !

Le viaduc de Neuchâtel présente clairement une forme polygonale bien visible si l’on observe le bord supérieur. (© Wikipédia)