Il est facile de retirer les mains montoires qui sont en métal élastique, juste emboîtées dans de petit trous.

Les mains montoires de la cabine centrale.

Le capot retiré donne accès à la platine électronique portant le bouchon qui occupe la place d’un décodeur.

La cabine centrale se soulève facilement si l’on retire les deux capots et que les mains montoires sont déposées. Il n’y a pas de fixation complémentaires.

Il est très facile de démonter les pantographes dont le support est simplement clipsé sur la cabine. Des lames assurent le contact pour les amateurs utilisant des caténaires fonctionnelles.

Le circuit remplaçant le décodeur respecte la norme NEM660. Le bouchon monté sur la prise 22 broches porte un condensateur C1 de 100 nF. Il est sur les plots 18 et 19 de la prise qui sont bien les bornes du moteur..

La capacité de 100 nF a été dessoudée. Les diodes D1 et D2 utiles à l’éclairage en analogique sont conservées.

C’est facile de mettre à la place du condensateur une diode Transil apte à absorber les étincelles au niveau des rails. Cette diode est sans effet pour des tensions inférieures à 30 V.

Le bouchon a retrouvé sa place sur le connecteur. Celui qui installe un décodeur retire automatiquement les deux diodes et le condensateurs en retirant le bouchon. Ce condensateur serait tout aussi nuisible avec les signaux numériques du DCC. Les deux diodes servent à commander l’éclairage lorsqu’on travaille en analogique, c’est pourquoi je les conserve.

L’autre capot enlevé donne accès à un autre circuit imprimé sur lequel je ne modifie rien.

L’éclairage avec double inversion des feux est assuré par de petites diodes leds CMS et des conduits de lumière miniatures.

La mécanique est celle que l’on rencontre en principe à présent sur cette gamme de matériel : moteur à double sortie d’axe, masse d’inertie, joints de cardan pour attaquer les engrenages de  chaque boggie. L’ensemble est remarquablement silencieux et de fonctionnement très doux. Le démarrage se fait à très basse vitesse dès l’affichage 1 de mon poste de commande ce qui correspond à une tension vraiment faible !

Premiers essais de la CC 14111 en tête d’une petite rame de marchandises et du wagon de nettoyage pour un premier tour car il y a eu des travaux sur la voie avec la poursuite du décor.

Pour le moment mes locomotives électriques roulent pantographes baissés car n’ayant pas de caténaire il faudra que j’installe un bridage discret pour qu’ils n’engagent pas le gabarit des tunnels.

Cette locomotive donne vraiment une impression de puissance qui du reste se vérifie sur le modèle Jouef !

En conclusion, une très belle machine !