Une petite parenthèse tout d’abord au sujet de l’outillage. Pour réaliser des coupes franches dans le Dépron j’utilise comme beaucoup de modélistes un couteau X-Acto. J’avais au préalable un outil très similaire de marque Stanley acheté en super-marché de bricolage, mais la supériorité de la marque X-Acto clamée partout m’a incité à me procurer ce dernier. J’utilise les deux en alternance de manière à user les lames jusqu’au bout. L’un est équipé d’une lame très bonne et ne sert qu’à un usage qui la préserve tandis que le second a une lame plus fatiguée pour des utilisations qui s’en accommodent.
À l’usage j’ai en fait constaté que le manche Stanley est bien supérieur à l’X-Acto, quoi qu’on dise ! Les photos montrent une meilleure finition avec des moletages qui assurent une bonne prise en main. Par ailleurs les lames ne se desserrent pas avec le modèle Stanley alors que le serrage est très mal réalisé avec l’X-Acto. Avec ce dernier à la longue la bague se dévisse et la lame se libère. Je ne veux pas faire de généralité tous les modèles ne sont peut-être pas identiques et je suis peut-être tombé sur un mauvais numéro.
Pour les lames j’ai un stock (paquet de 100 lames modèle N°11) de la marque X-Acto. Elles sont vraiment très fines et je n’ai rien à en redire. Mais les lames vendues avec le Stanley m’ont donné les mêmes satisfactions.
Dans les revues spécialisées (du moins celle à laquelle je suis abonné) il n’est pas rare de voir donné comme conseil pour aborder un travail « prendre une lame neuve ». Question : pendant combien de coupe la lame reste-t-elle neuve ? Plus sérieusement comme je suis plutôt un anti-consommateur je dirais plutôt « prendre une lame bien affûtée ». Avec l’outil d’affûtage en photo ci-dessus, je redonne rapidement un tranchant parfait à mes lames dont la durée de service est facilement multipliée par 10 ! Ce qui me fait changer la lame est en général la pointe très fragile qui se casse et dont on peut avoir besoin lors de découpes très fines. La lame épointée passe alors sur le second manche.
Passons à la réalisation proprement-dite du module qui n’a pas été sans déboires.