Au départ la voie est posée sur une semelle de liège de 4 mm d’épaisseur et biseautée à 45° sur les bords. Ce dernier point permet d’économiser le ballast. Bien sûr lorsqu’on sème les cailloux, il roulent le long de cette pente mais finissent par la recouvrir et de toute façon plus facilement que si le liège était à la verticale comme certains le préconisent.

Cette photo montre mon premier essai avec du ballast Fourniture et réalisation. Les grains viennent d’être placés à sec et ma foi l’aspect n’est pas trop mal si ce n’est des grains un peu trop arrondis.

J’y croyais ! mais heureusement je me suis intéressé seulement à un petit élément de voie de 10 cm.

On vient de mouiller avec de l’eau additionnée de produit à vaisselle.

Et le médium acrylique dilué à l’eau est appliqué à la seringue. Là les problèmes se déclarent même si ce n’est pas trop visible sur la photo. L’eau roule en entraînant les grains, qui flottent et la belle répartition du départ est démolie. C’est horrible !

Plus prudent ensuite je réalise un deuxième essai sur un tronçon hors réseau et cette fois avec du ballast minéral (provenance inconnue). Ici avant le mouillage.

Le ballast a été mouillé à l’alcool et la colle diluée a été répandue.

Après quelques heures de séchage le résultat est satisfaisant. Cette couleur sera bien adaptée pour le dépôt vapeur.

Après les essais je passe au travail sur le terrain. Ici je sème du ballast Polák marron rouille sur les rails.

Les cailloux miniatures demandent à être répartis correctement en utilisant le pinceau large et souple. Les espaces entre les traverses seront remplis au raz et l’on veille à éliminer les graviers contre le rail, surtout en hauteur sur un coussinet de fixation.

Quelques minutes plus tard l’aspect laiteux commence à s’estomper. En bas à droite on distingue en plus foncé une zone mouillée à l’alcool qui n’a pas encore reçu de médium.

Les liquides ont pénétré. Quelques pierres éparses se sont égarées sur les traverses. Ce n’est pas très grave, elles peuvent encore être retirées facilement même après séchage..

Quelques heures après le séchage est déjà bien avancé et le ballast tient en place.

L’aspect obtenu me satisfait pleinement. La couleur correspond bien aussi à ce que je cherchais à retrouver de la réalité du moins de voies qui m’étaient familières dans les années 60.

Voilà une étape de franchie. Il reste évidemment à poursuivre avec la même technique sur l’ensemble des voies visibles. Je vais aussi pouvoir terminer le mur de soutènement qui nécessite la pose d’une rambarde, prochaine étape.

Voici le matériel que j’utilise : à gauche un pot de médium acrylique dilué à l’eau, à côté un autre pot avec de l’alcool à brûler, un semoir de jardinier, un pinceau brosse large et doux. Les seringues sans leur aiguille sont des récupérations. Je les utilise des deux mains pour faire venir le liquide de manière régulière sans à-coup afin d’éviter un jet trop violent qui déplacerait les cailloux. Un compte-goutte (ou une pipette) est sans doute préférable.

Le ballast a été mouillé à l’alcool et du médium dilué a été ensuite mis à l’aide de la  seringue. Il ne faut pas s’inquiéter de l’aspect laiteux lorsqu’on vient de mettre le médium. En séchant tout devient invisible si toutefois on a bien dilué le liant pour éviter les sur-épaisseurs.

J’ai utilisé pour la première fois ma passerelle permettant d’aller au dessus du réseau. En principe elle ne doit servir qu’occasionnellement. Ici j’ai mal anticipé le problème du ballastage que j’aurais dû réaliser avant le module de Clérieux et des moutons.

Le système de passerelle me permet d’accéder par au dessus en n’importe quel point du réseau. Pratique pour un petit problème à régler, mais pas trop confortable tout de même.

De cette position, j’ai pu réaliser le ballast dans l’entrée du tunnel.