Une belle plaque de laiton de 0,2 comporte toutes les pièces de photogravures. Quelques éléments sont fournis à part.

On constate clairement que plusieurs cibles sont proposées au choix et que le carré est même en double à cause du carré violet et du carré à damier.

Dans ce sachet on trouve un fil d’acier, un tube de laiton, une tige de laiton, les auto-collant des cibles, la représentation d’un moteur Mors en résine,…).

Le montage commence par du facile : le socle du signal.

La notice indique de souder tout de suite la plaque et la vis de fixation en dessous. Pour mon deuxième signal j’ai préféré reporter cette opération à plus tard, c’est-à-dire après le soudage du mât sur le socle.

La présence de la vis de fixation empêche la soudure du pied par en dessous, ce qui est préférable pour éviter d’empâter le pied du signal avec de la soudure.

Voici le fameux levier de basculement de la cible. La longue tige de laiton doit être coupée à 5 mm. Il est préférable de la couper sur mesure une fois le levier en place afin qu’elle possède la plus grande longueur possible sans accrocher lors du mouvement. La valeur donnée dans la notice est cependant la bonne !

L’assemblage du mât se fait sans problème particulier.

C’est à ce niveau de montage que l’on peut sectionner la tige de commande sur mesure à la longueur voulue.

La cible a été préparée par pliage des pattes assurant la rotation. On enfile ici l’axe de rotation.

Voici la cible en place en mode effacé.

Le dos de la cible montre la complexité du mécanisme.

Le signal en mode fermé. L’axe du levier de commande visible juste derrière doit être horizontal et faire un angle d’environ 45° avec le mât.

Le levier de commande a été activé et la cible s’efface. Il a fallu de nombreux réglages par tâtonnement pour obtenir le mouvement à 90°. On joue surtout sur l’angle du levier de commande en laiton et sur la position de la boucle fixée au bas de la cible et dans laquelle passe le levier.

Voici le mât en cours de montage tous les profilés n’ont pas encore été soudés.

Le levier de commande de la cible est un des points difficiles du montage.

La soudure des pièces du man est presque terminée. Les pattes des différents accessoires ne sont pas encore rabattues.

Une fois le mât terminé un nettoyage des excédents de soudure est réalisé avec le stylo à fibres de verre.

Plusieurs vues de la mise en forme du levier de commande afin d’obtenir la rotation complète de façon correcte. C’est la seule partie délicate du montage.

Petit problème lors des réglages du levier de commande : à force de modifier sa forme, le fil a fini par se dessouder. Il a fallu le démonter et ressouder un nouveau fil ! Et refaire le tube du pivot…

On soude ensuite le mât sur le socle. On voit que cette opération est plus facile si la vis de fixation et sa plaque sont mises après.

Concernant le module d’éclairage, mon électronique de commande exige un câblage des leds différent de celui d’origine. On voit ici que les deux leds sont en cathode commune alors qu’il me faudrait juste deux fils mais avec les leds en opposition.

Il est possible avec un fer très fin et sous la loupe binoculaire (grossissement 20 fois) d’ajouter un fil pour satisfaire ma demande. Du reste je n’aurai pas échappé à cette opération car j’ai cassé l’un des fils d’origine lors des manipulations. Ils sont très fins (0,2 mm) et il convient de les manier avec prudence !

Il est prudent de vérifier à chaque étape que les leds fonctionnent bien. Le contrôleur universel en position Test de diode suffit à provoquer l’allumage et donne aussi bien sûr la valeur de la tension de seuil.

La led violette fonctionne également. Une résistance différente en série avec les deux leds sera nécessaire car à tension égale, leur luminosité est différente. Les résistances fournies dans le kit prennent cela en compte mais correspondent à une tension de 12V environ. Je vais utiliser des résistances plus faibles car mon module électronique alimente en 5V

Le module d’éclairage se présente ainsi au départ. La forme carrée des leds disparaît ensuite par diffusion de la lumière et ce sont les trous ronds dans la cible en laiton qui donne aux feux la forme finale.

Le module d’éclairage est collé à la colle Cyanolite sur le support en laiton en centrant bien les feux sur les trous.

Les trois signaux sont soudés. Il ne reste à faire à ce stade que la peinture et l’installation des feux.

Autre vues avec orientation différente des cibles.

Une fois dégraissé et sec, une couche de peinture d’accrochage est passée à l’aérographe. J’ai utilisé la référence de Decapod  avec le diluant associé. Il faut avoir la main légère avec l’aérographe lors de la peinture du mécanisme afin de ne pas tout figer.

Je profite de l’opération pour peindre également toutes les cibles en surplus. Elles me seront utiles pour représenter dans une gare un coin ou du matériel de rebut est entreposé. Il n’y a pas longtemps que la ligne a été équipée en BAL (Bloc automatique lumineux).

Les auto-collants sont découpés avec un cutter bien affûté.

Toutes le cibles sont décorées avec les auto-collants fournis dans le kit.

Le module d’éclairage ne sera mis en place qu’une fois la peinture réalisée. On évite ainsi d’avoir à protéger les leds de la peinture. Une couche noire au dos finira le travail et évitera les fuites de lumière disgracieuses.

La partie soudure étant terminée, on test avec attention que le mécanisme de basculement de la cible fonctionne correctement. Ici la cible effacée.

Le signal fermé. On va pouvoir procéder à la peinture. le signal est soigneusement dégraissé en le plongeant dans l’acétone et en le frottant avec un petit pinceau souple.

Et voici le signal terminé. Sa teinte gris moyen correspond à des signaux plutôt anciens. La tringle de commande grasse a été un peu noircie. Le moteur mors est en place. J’aurais pu opter aussi pour la commande funiculaire.

Il restera bien sûr à installer le signal sur le réseau. D’autres articles viendront illustrer le travail de mise en place de tous ces éléments en gare de Clérieux, j’espère prochainement.