Le mur en Dépron est collé à la colle à bois contre un support en carton fort (vieux calendriers). Des blocs de plomb de ma réserve assure une pression pendant le séchage.

Tous ces lingots de plomb proviennent de récupération (vielles batteries, lest d’équilibrage de roues de voiture, etc.). J’en utilise de temps à autre pour faire un lest de locomotive et autrefois j’ai même moulé des personnages.

Gros plan sur le mur.

Le relief en papiétage est réalisé. La structure de l’entrée du tunnel est posée.

Vue sur l’entrée du tunnel.

Vue aérienne. Un autre mur de soutènement prendra place sur la droite.

Des contreforts réalisés selon la même technique que le mur sont présents de place en place. Le dessus du mur est mastiqué avec de la pâte à papier.

Je préfère le papier mâché au plâtre. Cette matière est plus légère et n’est pas agressive chimiquement pour le métal ni mécaniquement pour les outils lorsqu’il faut percer ou limer. Le temps de séchage est plus long ce qui rend le travail plus agréable. Inconvénient : une plus grande rétractation au séchage

L’espace entre le haut du mur et la semelle de liège est bouché avec le papier mâché avant de recevoir une bordure de pierre visible sur les dernières photos.

J’achète ce papier tout prêt en poudre à délayer dans de l’eau.

Je profite d’avoir du papier mâché préparé pour faire des essais de structure pour donner un peu de relief à certaines zones papiétées.

Pour imiter des rochers plus agressifs, il faudra que j’utilise une dilution moindre.

Une zone présentant des affleurements de rochers est enduite de papier mâché.

L’entrée de tunnel a été préparée à l’aide d’une impression réalisé à partir de plans publiés dans une revue. Je peux ainsi découper sans scrupule le patron et aussi adapter très légèrement l’échelle car l’entraxe de mes voies est un peu plus large que dans la réalité.

Les formes utiles sont reportées sur du papier Canson…

… puis découpées.

Les pierres en Dépron sont collées ainsi que les différents éléments en relief.

Tous les collages sont réalisés avant la mise en peinture.

La peinture est réalisée.

Gros plan sur l’entrée de tunnel avant sa pose.

La modénature est obtenue aussi par des bandes de Dépron gravées et collée à la colle à bois.

Les pierres de voute sont figurées par une bande de papier Canson gravée qui vient compléter l’intérieur de la voute. Ce papier déborde de 2 mm le contreplaqué à l’intérieur du tunnel ce qui va faciliter la collage ultérieur de la voute du tunnel.

Le tunnel dans son ensemble. Du relief a été donné en façade aux pierres de voute.

Gros plan sur les pierres.

Le dessus de la voute.

On ne résiste pas à l’envie de faire passer un train sur la voie qui domine. Une barrière métallique tout le long du mur est prévue pour éviter les chutes.

L’entrée du tunnel est en place, déjà salie par les nombreux passages de locomotives à vapeur. Les chapiteaux des contreforts du mur sont sculptés aussi dans un bloc de Dépron.

Sur la droite, un autre mur évite les éboulements à l’entrée du tunnel.