L’extension est le trapèze étroit au milieu de ce plan. Les courbes de niveau ont été prolongées pour assurer la continuité du relief. Dans la partie basse, un plan d’eau est prévu. Ce sera l’objet d’une petite scène avec des pêcheurs et l’occasion de s’essayer à la réalisation d’eau en résine. Un sentier venant d’une région inconnue hors du réseau permettra l’accès des pêcheurs et promeneurs à cet étang.

La fabrication de la structure du module passe comme d’habitude par le tracé des coupes avec le logiciel maison qui utilise les courbes de niveau.

En plaçant le dessin des coupes de terrain en décalé on a déjà une idée du résultat et l’on peut vérifier qu’il n’y a pas une erreur grossière.

Les coupes sont imprimées avec mon logiciel. J’ai une imprimante A3 ce qui évite d’avoir trop de pages à mettre bout à bout. Deux feuille suffisent pour obtenir une coupe qui fait 80 cm de long.

Les gabarits en papier sont placés sur les pièces à découper. Ici la première coupe est reportée sur du contreplaqué de 8 mm qui va constituer le cadre du module.

Ce cadre en contreplaqué est assemblé avec des tasseaux à chaque angle. Ici l’angle à 45° de la pointe du trapèze.

Chaque tasseau est vissé et collé pour assurer une bonne rigidité et tenue dans le temps. Ce module de décor doit est plus rigide que les autres car il est en porte à faux ne reposant pas sur l’infrastructure générale du réseau.

Le tasseau de l’angle obtus du trapèze.

Assemblage de deux côtés du module.

Le cadre du module est terminé et solidement vissé à l’infrastructure du réseau ainsi que sur le mur. Le logiciel de calcul de coupe nous donne un raccord parfait avec le profil existant.

Une coupe intermédiaire en bois complète la rigidité du module qui est long. Les autres coupes seront en Dépron.

On distingue bien sur cette photo le profil qui se raccorde sur celui du paysage existant.

Les coupes intermédiaires sont réalisées dans du Dépron de 6 mm. Comme pour le contreplaqué, on trace en suivant le gabarit puis la découpe se réalise au cutter.

Et voilà de quoi garnir la moitié du module. Les coupes en X et en Y sont fendues jusqu’à mi-hauteur pour s’assembler comme des casiers à bouteilles

Les différentes coupes sont collées ensemble avec un pistolet à colle.

L’ensemble se place ensuite dans le cadre en bois auquel il est collé toujours avec le pistolet à colle.

Vue d’ensemble du module avec toutes les coupes en place.

La surface est grossièrement recouverte de morceaux de carton ondulé mince collés aussi avec la colle à chaud. Cette technique est meilleure que celle consistant à directement effectuer le papiétage car le papier humidifié par la colle se rétracte en séchant et a tendance à se séparer des coupes, d’autant mieux que la colle à papier peint ne tient pas beaucoup sur le Dépron. On a ainsi une base fiable pour procéder ensuite au papiétage.

La surface est recouverte, prête à recevoir des couches de papier journal.

Le papiétage a commencé. Plusieurs couches vont ainsi être collées avec de la colle à papier peint.

Ce travail permet de raccorder finement au décor existant. La jonction deviendra invisible une fois le flocage d’herbe ou de sable mis en place.

Et voilà ! Deux ou trois couches de papiers sont collées. J’en mettrai d’autres après séchage pour arriver à une dizaine d’épaisseur afin d’avoir une coque assez rigide et une surface régulière. Des affleurements rocheux seront sans doute ajoutés dans la zone pentue et réalisés en pâte à papier et polystyrène.