Il me faut aujourd’hui faire un aveu. Je ne suis pas Marie Pilthnipp ! Enfin je suis bien moi, mais Marie Pilthnipp n’est pas mon vrai nom. C’est en réalité un pseudonyme que j’ai utilisé pour rédiger ce blog. Voici toute la vérité sur cette affaire.
Lorsque j’ai commencé à tenir ce blog je ne souhaitais pas que les enfants de l’école Montgolfier m’identifient facilement. Oh ! il ne s’agissait pas d’en faire un secret, mais je voulais que ma véritable identité soit une énigme. J’ai donc créé ce pseudonyme pour signer mes petits livres de la Microbibli et bien sûr aussi pour les mémoires de fille de cheminot. Aujourd’hui je ne fais plus de
livres pour la Microbibli mais j’ai continué à utiliser mon pseudonyme pour rédiger mes mémoires. Ce qui me pousse aujourd’hui à révéler la vérité, c’est que plusieurs personnes, de culture britannique, ont trouvé étrange ce nom de
Pilthnipp pour un nom propre d’origine anglaise. Bien évidemment puisque je l’ai forgé de toute pièce ! La présence du « th » ne suffit pas à en faire un nom qui
sonne bien anglais. J’ai pu tout au plus mystifier les français dont la connaissance de la langue de Shakespeare est souvent légère ! Je souhaitais créer un certain mystère autour de mon patronyme et que les plus perspicaces pourraient éclaircir. J’ai cherché un anagramme basé sur mon vrai nom. À l’origine je me nomme Thalie, Rose, Mary, Pippin. Mes parents avaient retenu ces différents prénoms évoquant mes origines franco-britannique avec
Thalie en français et
Mary écrit à la manière anglaise. J’ai conservé les lettres de mon nom
Pippin et de mon prénom Thalie et j’ai gardé les initiales R et M de Rose et Mary car cela m’arrangeait pour construire mon anagramme !
Inconsciemment ou pas, une motivation pour prendre un pseudonyme a également été que ce n’était pas toujours facile pour moi de porter le prénom de Thalie. Très peu répandu en France totalement ignoré en Angleterre où ce serait plutôt
Thalia, s’appeler comme
la muse du théâtre n’était qu’une source de quolibets à l’école. Assez vite aussi mes camarades de classe avait décelé la similitude entre
Pippin et
pépin. Les plus malins avaient trouvé dans un dictionnaire anglais-français que cela se traduisait par « pomme de reinette ». La petite ritournelle «
Pomme de reinette et pomme d’api » était souvent sifflotée dans mon dos dans la cour de récréation. En Angleterre ou aux USA il y avait des
Pippin et tout le monde trouvait cela normal.
Horace Pippin est un peintre noir américain militant contre la ségrégation. En France, le nom de Pippin faisait rire. J’avais la chance qu’à l’époque la trilogie « Le seigneur des anneaux » n’avait pas encore popularisé
le roman fantastique de Tolkien car j’aurais été bonne pour être traitée de Hobbit ! Ainsi donc est née Marie Pilthnipp, avec Marie à la française ! L’avantage de ce pseudonyme est que je suis la seule au monde sur la toile à m’appeler
Pilthnipp, alors que les
Pippin sont nombreux. On retrouve ainsi facilement ma page WEB !