Tout commence par le découpage des entourages ou plaque de tombe dans du Dépron de 3 mm.

Les croix aussi sont ainsi découpées.

Certaines tombes sont très petites. On trouve, hélas, également des enfants dans les cimetières, plus encore à cette époque que de nos jours.

Les différentes pièces de Dépron sont assemblées à la colle blanche.

Un fond en papier est collé sous l’entourage.

L’entourage est rempli de colle à bois et de sables en différentes tailles et couleurs.

Une planche est réalisée sur l’ordinateur. On trouve facilement sur l’internet des photos de plaques et de crucifix qui conviennent et dont on peut réduire la taille pour mettre à l’échelle. La planche est ensuite imprimé sur une imprimante à jet d’encre sur un papier photographique de façon à rendre le brillant du marbre ou autre matières constituant les plaques.

Certaines tombes de grandes familles sont mises en valeur et regroupées dans un enclos constitué d’une grille en fer forgé.

Les gens simples de peu de moyen se contente de tombes en ciment remplies de gravillons. Ces derniers sont obtenus en utilisant du sable fin sur lequel on coule de la colle (même procédé que pour le ballast).

La peinture du ciment et des gravillons contribue à diversifier les apparences.

Les plaques de marbres à la mémoire des disparus complètent le réalisme. À gauche on reconnait le monument commémoratif pour les résistants, assez imposant par rapport aux tombes et surmonté de la croix de Lorraine.

Les cimetières sont souvent anciens et clos par un mur de pierres. Ici le mur est réalisé par gravure manuelle dans une bande de Dépron.

Une fois toutes les pierres gravées, une couche de peinture donne le ton général.

Un lavis de peinture sombre très diluée permet de remplir les joints et vieillir l’ensemble. Le dessus du mur est recouvert d’une bande de texture Redutex© Tuiles losangées.

Toutes les tombes sont terminées, il reste à les mettre en place sur le module de décor.

Une première présentation pour se rendre compte de l’espace occupé. Le plan du village donnait déjà une bonne idée du nombre de tombes qu’on pouvait installer. Par contre le relief du terrain présente un creux indésirable qu’il va falloir combler.

Après présentation dans le décor, le mur gravé ne me convenait pas trop avec des pierres trop grosses. J’ai finalement utiliser là aussi des textures Redutex imitant la pierre et correspondant mieux à ce que je voulais.

Certaines croix anciennes sont en fer forgé. J’en ai monté plusieurs dont deux vont dans le cimetière. Ce sont des kits ABE (Atelier belle époque)

Le seul travail de soudure à réaliser est au niveau de la base où l’on doit fixer une volute à la perpendiculaire de celles attachées au poteau principal.

Le kit comporte un socle en résine imitant la pierre.

Deux croix achetées sont utilisées pour le cimetière et je mets de côté les deux autres pour en faire des calvaires à des croisées de chemins.

Le site du cimetière commence à être aménagé. Le sol a été remblayé (pâte à papier) et le mur est collé en place.

Le sol a été nivelé avec une petite couche de pâte à papier (mélange de pâte et de colle à papier peint). Les tombes sont mises en place dans cette pâtes qui va les maintenir collées.

Le mur d’enceinte a reçu les deux poteaux qui vont porter la grille d’entrée.

Les tombes simples buttes de sable (en bas à gauche) seront intégré au sol général du cimetière lorsqu’il sera réalisé après séchage complet de la pâte à papier.

Autre point de vue du cimetière. À droite l’emplacement de l’atelier de Georges le tourneur qui a été retiré provisoirement pour travailler à l’aise sur l’implantation du cimetière.

Le sol a été traité selon la technique du ballastage : sable fin + colle blanche diluée + mouillant. J’utilise l’alcool à brûler comme produit mouillant plutôt que le produit à vaisselle. Je commence par répandre le sable, je mouille à l’alcool avec une pipette, puis toujours avec la pipette je répands la colle liquide (1 volume de colle à bois 5 volume d’eau).

La pompe à main permet de remplir un vase ou un arrosoir. Cette pompe est un kit ABE en laiton (Atelier belle époque) auquel j’ai ajouté la colonne de la fontaine délivrant l’eau. Cette dernière est une fabrication maison obtenue au tour à partir d’une tige de laiton Ø 4 mm. Le tuyau de sortie de eau est un fil de laiton de 0,4 mm mis en forme et soudé dans un petit trou de 0,5 mm pratiqué dans la colonne.

Les tombes d’une riche famille de Clérieux sont un peu à l’écart et entourées d’une grille en fer forgé. Tout au fond dans l’angle on trouve le bac pour les déchets végétaux. La texture du Dépron une fois peint donne bien l’effet de granit souhaité.

En face des riches tombes on trouve des tombes plus modestes et des tombes d’enfants.

À gauche en entrant quelques tombes variées.

Les croix ABE en fer forgé (Atelier belle époque) font un bel effet par leur finesse et contribuent à la diversité.

Vue sur la rue depuis le cimetière. L’atelier de Georges est à sa place. Il manque toujours le portail du cimetière en laiton photo-découpé que j’attends d’un artisan, à présent depuis plusieurs mois. Ce n’est pas grave, cela ne me bloque pas dans l’avancement du décor.

Autre vue sur les tombes en granit.

Le monument à la mémoire des résistants. Si l’on a (très) bonne vue on peut y lire leur nom sur la plaque. En fait une loupe est indispensable !

Épilogue

12 février 2019


Il manquait la grille d’entrée du cimetière. Cela ne justifiait pas un article à part. Commandée chez Haxo-modèle en avril dernier, la livraison a pris du retard par suite d’un autre article en cours de re-tirage et que j’avais ajouté à cette commande. J’aurais dû finalement recevoir cette grille en novembre mais le paquet a été momentanément égaré par La Poste ! Au moment des fêtes ce n’est pas le meilleur instant pour les envois. Enfin tout finit par arriver et aujourd’hui le cimetière est clos avec sa magnifique grille d’entrée.