C05 — Autour du ponceau
mercredi 11 novembre 2020
Après l'installation du ponceau il restait de nombreux détails à mettre en place dans cette zone. Les travaux ont avancé lentement car nécessitant souvent des attentes de séchage, moments occupés à des développements électroniques dont il sera bientôt question. Les travaux habituels de décoration ont été réalisés : papiétage, rochers en pâte à papier, herbe, buissons, arbustes. Et puis aussi des travaux moins communs comme le ruisseau de la résurgence du Latet en résine. Tous ces travaux devaient être terminés avant la réalisation du dernier module qui vient combler le trou d'homme qui m'a permis de travailler à l'aise sur toute cette partie du décor. Nous terminerons cette page par la structure de ce module qui va achever la réalisation de la partie droite du réseau (Clérieux et ses environ).
Le futur ruisseau est préparé. Le relief du terrain a été conçu en conséquence et le Latet se fraye un chemin dans un vallon rocheux. Les façades rocheuses sont rendues en pâte à papier sculptée. De vrais cailloux sont collés sur le lit du ruisseau.
Une teinte de base bleue est appliquée pour servir de fond.
Le rail qui arrive à gauche au bord du ravin c'est l'extrémité de la voie étroite qui dessert la future scierie.
Le ruisseau du Latet résulte d'une résurgence située juste derrière le viaduc. Le lit du ruisseau est préparé dans sa globalité avant de couler la résine.
Des éléments variés sont collés au fond du lit, comme du sable, des touffes d'herbes hautes, des graviers…
Des touffes de grandes herbes mises en place sur les futures rives sont réalisées avec des brins de grosse ficelle. Une planchette d'isorel vient boucher l'extrémité du ruisseau qui sort ici du réseau. Cette planchette provisoire est destinée à contenir la résine lorsqu'on va la couler. Il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de fuites !
Tout le secteur doit être décoré avant d'installer le module adjaçant. Dans cette zone beaucoup de choses sont à faire sur place à cause de la complexité des raccordements de modules.
Ici la route menant à la gare de clérieux franchi un petit pont parallèle au ponceau de la SNCF. Ce pont routier n'a pas toujours existé ; dans un passé lointain, la route passait par un gué, le fond du ruissau ayant été sommairement plané et bétonné. Ce petit pont est tout de même plus commode pour rejoindre la gare de Clérieux. Mon amie
Marie a relaté ce fait dans ses souvenirs.
Dans les environs de Clérieux il y a beaucoup de roches granitiques mais aussi des roches calcaires car c'est une région présentant des formations karstiques. Aussi j'ai installé dans le lit également des cailloux blancs. Je les ai trouvés dans une boutique de vente de
produits pour loisirs créatifs.
Une opération de semis d'herbe vient d'avoir lieu. Tout est vert ! Une fois la colle blanche séchée, un coup d'aspirateur et le ruisseau va réapparaître. J'utilise à cette fin un petit aspirateur sans fil dont je vide le réservoir avant l'opération, ce qui me permet de récupérer l'herbe inutilisée. J'en perdraits sinon autant qu'il en est utilisé !
Tout est mis en place avant de couler la résine.
J'utilise une
résine à deux composants qui nécessite un mélange à 60%-40%. Afin d'avoir les bonnes proportions je procède par pesée. Cette petite balance électronique me permet de prendre en compte la masse du récipient. Le système de tare automatique est très commode : si je pose le récipient avant d'allumer, à la mise en service l'affichage est à zéro, la masse du récipient est automatiquement retranchée. Ce qui est moins pratique c'est qu'au bout d'un laps de temps plutôt réduit la balance s'éteint automatiquement et on ne sais plus où on en est ! J'ai contourné ce problème en utilisant un objet quelconque de même masse que mon récipient vide pour rallumer l'appareil avec la bonne tare. Il est vrai que c'est une balance que j'ai eu en prime avec un achat, mais sa précision est suffisante pour ce travail…
Et voilà réalisées les premières coulées de résine. Je procède en plusieurs couches en laissant sécher 24 h entre chaque.
La partie avant le ponceau est également remplie de résine. Dans chaque couche je mets un peu de couleur (peinture acrylique blanche ou verte) en quantité très modérée. il ne faut pas teinter uniformément la masse de résine mais garder de la transparence. Dans cet esprit je ne mélange pas uniformément la goutte de peinture dans le pot mais réalise des filets colorés directement sur le ruisseau juste après avoir coulé la résine.
Ici les traînées blanches sont dues à
une résine acrylique destinée à donner une surface moins lisse que la résine qui elle est auto-lissante. Idéal pour représenter des tourbillons où autres mouvements de l'eau d'un ruisseau. Cette résine acrylique est un peu pâteuse et garde les traces de l'outil avec lequel on la travaille. Ici elle apparaît blanc opaque mais devient transparente après séchage.
Le ruisseau prend forme à chaque couche. Il faut être patient Le fond bleu uniforme de départ n'est plus visible autant et n'est perceptible qu'à travers les couches de résine plus ou moins translucides.
Le vallon est pratiquement terminé.
Il reste à semer de l'herbe sur la pente, ce qui sera réalisé une fois le module voisin en place.
Et justement la structure du module suivant est réalisée selon ma technique habituelle des coupes de terrain.
Présentation pour vérifier que tout se raccorde bien. Ce module va marquer une grande étape puisqu'il vient combler le dernier trou à côté de la gare de clérieux. Tout le côté droit du réseau en entrant dans la pièce est à présent décoré ! Un autre article sortira lorsque le décor de ce module sera réalisé.
Les voyageurs voient un ruisseau à sec !